De nombreuses surfaces d'eau sont répertoriées au cadastre. La plus grande de ces surfaces est celle de la gravière dite gravière RN83. Elle se situe au lieu-dit Beckenmättlen et présente une surface d'environ 2 hectares.
L'extraction du gravier, entre 1969 à 1980, qui a servi à la mise à quatre voies de la RN 83, a donné son nom à la gravière. La concession était accordée jusqu'au 6 novembre 1980 à l'entreprise Peduzzi de Saint-Amé dans les Vosges.
Le réaménagement des abords de la gravière, en 1981, a transformé le site en un lieu de repos, d'observation des oiseaux aquatiques et a permis de s'adonner à la pêche. Carpes en majorité, brochets, perches, poissons blancs et même des silures, peuplent les profondeurs du plan d'eau.
Du côté nord-est de la gravière, les résurgences de la nappe phréatique déposent enpermanence un sable très fin. Au printemps, les grenouilles en font leur lieu de prédilection pour la ponte des œufs.
Nénuphars, roseaux, massettes, joncs, lys des eaux charment le regard des observateurs et amis de la nature. Chaque saison de l'année nous donne une image différente de ce site, du silence de l'hiver à l'agitation de l'été, de la naissance de la végétation au printemps à la mélancolie des couleurs de l'automne.
Deux étangs sont situés au lieu-dit Gänsweid. La jouissance des lieux appartient à l'association de pêche et de protection du milieu aquatique d'Osthouse, anciennement APP d'Osthouse. L'étang le plus ancien est, comme la gravière RN 83, un ancien site d'extraction de gravier, transformé par la suite en étang de pêche. L'étang aménagé en 1979 a pour but l'élevage de poissons.
Un autre étang, dit étang Alex, situé au lieu-dit Neuntagen est la propriété d'une personne privée. Les viviers situés à la sortie du village, vers Gerstheim, sont également une propriété privée initialement destinée, avant la dernière guerre et jusque dans les années 1960, à l'élevage de truites. Ces viviers faisaient partie du domaine du moulin d'Osthouse.
Les viviers du château n'existent plus ; le lieu-dit Fischergarten rappelle l'existence de ces étangs qui avaient pour vocation de procurer les poissons nécessaires à la consommation des châtelains et de leur personnel.